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Affichage des articles du juin, 2009

Sire, pardonnez-nous et rentrez chez vous

Source : iwacu-burundi.org, 22 juin २००९ La tombe du roi Mwambutsa se trouve à Meyrin dans la banlieue de Genève। Le monarque, dont les deux fils ont été assassinés au Burundi, avait demandé à être enterré en Suisse. Colette, sa fille souhaite respecter les dernières volontés de son père : le garder ici, à moins que le peuple burundais ne demande le retour au pays de la dépouille royale. A Genève, Antoine KABURAHE Cimetière de Feuillasse à Meyrin, une commune de Genève। De belles tombes impeccablement alignées, fleuries. Le calme des lieux est troublé presque chaque minute par un avion qui décolle de l’aéroport international de Genève tout proche. Mwambutsa IV, le roi du Burundi repose, semble-t-il, dans ce cimetière. Mais où ? Il ya une centaine de tombes. Peut-être plus. A travers les allées, la recherche s’annonce longue, difficile. Troublante. Une allée. Une autre. La tombe du roi est-elle encore là ? Le règlement qui régit les concessions dans les cimetières est catégorique : « La

Burundi, les tambours de la démocratie

Libération, 16/06/2009 Burundi, les tambours de la démocratie Par ALEXIS SINDUHIJE journaliste burundais, fondateur de la Radio publique africaine, lauréat 2004 du prix international de la Liberté de la presse. Voici dix ans que Jean-Marie Nduwamungu, connu sous le nom de Kayanza fut arrêté par la police et conduit dans la prison de Mpimba à Bujumbura. Le motif ? Avoir été au mauvais endroit au mauvais moment, dans le Burundi des années de guerre. Depuis son incarcération, aucun acte d’accusation ni la moindre procédure judiciaire ne lui a jamais été signifié. Lui, comme d’autres centaines de détenus dans son cas vivent dans cette prison centrale, raflés un jour puis oubliés dans leur détention préventive, victimes du pire cauchemar kafkaïen. Leur maigreur est effrayante et la folie les guette. Mais à la différence des prisons françaises, ici on ne se suicide pas. Les détenus vivent les uns sur les autres avec pour seule activité un combat permanent : se nourrir. Cinq jours sur sept, i

Ndayizeye doit mourir!

Source: frodebu.be, 17/6/2009 ASSASSINATS CIBLES : NDAYIZEYE DOMITIEN DANS LA LIGNE DE MIRE… Depuis un certain temps l’élimination physique ciblée des hommes politiques est une stratégie qui fait son chemin. Cette option a été adoptée sous un prétexte fallacieux de freiner une montée fulgurante du cercle politique qui réclame le changement démocratique en 2010. Le même projet frappe de plein fouet la société civile, elle qui plaide pour une bonne gouvernance. Ainsi, ce plan macabre a déjà endeuillé le Parti Sahwanya-FRODEBU à plusieurs reprises. Le décompte des militants du FRODEBU assassinés dans cette philosophie est de 7. Au sein de la société civile, l’OLUCOME a perdu son vice-président, Ernest MANIRUMVA. Une mort qui a entraîné une autre, celle d’un officier subalterne, le capitaine Pacifique NDIKURIYO. Dans la famille de la société civile, le Mouvement d’Action Catholique/Scout vient lui aussi de perdre un élève dans la province de Makamba, en commune Kayogoro. Nous analyserons c

LE CNDD propose des ammendements au Code Electoral et à la Constitution du Burundi

Source : Arib.info Ces derniers jours, un débat houleux autour de la question électorale en rapport avec les modifications des textes fondamentaux régissant la vie politique - comme la Constitution, le Code électoral et la Loi sur les partis politiques - domine au sein de la classe politique burundaise. Plusieurs ateliers et colloques se tiennent actuellement au Burundi sur le sujet, le dernier en date, organisé du 1er juin au 2 juin dernier et financé par l’USAID en partenariat avec le ministère de l’Intérieur, était animé par un expert sénégalais sur la question, Professeur d’Université venu de Dakar. Etaient présents tous les ténors des principaux partis politiques dont, entre autres, Jérémie Ngendakumana (Cndd-Fdd), Aloys Rubuka (Uprona), Pancrace Cimpaye (Frodebu), Léonard Nyangoma (Cndd), etc. Les deux anciens présidents Pierre Buyoya et Sylvestre Ntibantunganya étaient aussi au rendez vous. Selon les informations à notre disposition, le constat dans les débats était que

Assassinat d’Ernest MANIRUMVA : IWACU mène l’enquête

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Source : iwacu-burundi.org, 09/6/2009 Il s’appelait Ernest Manirumva. Vice- président de l’OLUCOME, Manirumva militait activement contre la corruption. Une Commission d’enquête mise en place après l’assassinat tarde à remettre son rapport et les associations de la société civile s’impatientent. Elles connaissent ce refrain, « baracabitohoza » (les enquêtes sont en cours) qui clôture tant d’assassinats dans notre pays. Une marche pacifique des associations de la société civile qui voulaient protester contre l’impunité a été interdite par les autorités. I. LES HYPOTHESES DE LA SOCIETE CIVILE Des sources proches de la société civile évoquent l’élimination d’un officier de police qui serait lié à l’assassinat de Manirumva. Les circonstances de sa mort intriguent. Dans la foulée de l’élimination de Manirumva, un certain « Sésé », informateur au Service National des Renseignements a été exfiltré vers un pays occidental. Deux pistes intéressantes pour l’enquête. Selon des sources pro

Le Gouvernement Cndd-Fdd impose le monopartisme et ramène la dictature au Burundi

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Source: Journal Arc-En-Ciel No.254 du 29 mai 2009 Depuis un certain temps, aucun parti politique burundais n’a plus le droit d’organiser une réunion statutaire ni appeler ses membres et sympathisants pour une marche-manifestation à Bujumbura (Mairie) comme dans les provinces du pays, sauf bien-sur le Cndd-Fdd au pouvoir. Pis encore, le Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie (MSD) dirigé par le Président Alexis Sinduhije et en instance d’agrément depuis déjà une année, n’a pas encore eu le droit de travailler au grand jour pour se préparer aux prochaines élections de 2010. Pourtant, tous les documents exigés par le règlement d’ordre intérieur régissant l’agrément des partis politiques au Burundi sont au complet. Aujourd’hui, si le Ministre de l’intérieur qui a en charge les partis politiques refuse de reconnaître officiellement le MSD pour ses propres raisons par exemple, pourquoi le 1er Vice-président de la République, le gestionnaire des ministères à caractère polit

Le Gouvernement Cndd-Fdd impose le monopartisme et ramène la dictature au Burundi

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Source: Journal Arc-En-Ciel No.254 du 29 mai 2009 Depuis un certain temps, aucun parti politique burundais n’a plus le droit d’organiser une réunion statutaire ni appeler ses membres et sympathisants pour une marche-manifestation à Bujumbura (Mairie) comme dans les provinces du pays, sauf bien-sur le Cndd-Fdd au pouvoir. Pis encore, le Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie (MSD) dirigé par le Président Alexis Sinduhije et en instance d’agrément depuis déjà une année, n’a pas encore eu le droit de travailler au grand jour pour se préparer aux prochaines élections de 2010. Pourtant, tous les documents exigés par le règlement d’ordre intérieur régissant l’agrément des partis politiques au Burundi sont au complet. Aujourd’hui, si le Ministre de l’intérieur qui a en charge les partis politiques refuse de reconnaître officiellement le MSD pour ses propres raisons par exemple, pourquoi le 1er Vice-président de la République, le gestionnaire des ministères à caractère polit