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Affichage des articles du juillet, 2017

"Tuzogukorerako" : le chef des Imbonerakure menace le Président Domitien Ndayizeye

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# Burundi # Kora « Tuzomukorerako » : « nous allons travailler sur lui ». Les mots utilisés par Sylvestre Ndayizeye contre l'ancien Président Domitien Ndayizeye sont choquants et d'une extrême violence. Ces mots vont au-delà d'une simple menace, c'est un nouveau vocabulaire très usité dans les milieux des tortionnaires et qui se répand de plus en plus dans la société burundaise: "tuzogukorerako" (nous allons travailler sur toi). A une fille qui refuse des avances sexuelles d’un Imbonerakure, on dit « tuzogukorerako ». A une personne qui refuse de payer une rançon ou d’exécuter un acte illégal, on dit désormais « tuzogukorerako ». A toute personne soupçonnée d’être un opposant au régime, on dit « tuzogukorerako ». Pour n’importe quelle critique à l’endroit d’un détenteur d’une petite parcelle de pouvoir au Burundi, on dit désormais « tuzogukorerako ». Dans la dic tature CNDD-FDD, les citoyens doivent se taire, obéir à toutes les volontés d’un

Disparitions forcée des Imbonerakure..

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# Burundi # Ndondeza « Aimé Arakaza » et Eddy Uwimana n'étaient pas à la marche des # Imbonerakure hier à # Bujumbura . Depuis deux ans Aimé-Aloys Manirakiza, plus connu sous le pseudonyme de « Aimé Arakaza » alias « Musaga », est probablement le milicien Imbonerakure le plus craint en Mairie de Bujumbura. Tantôt rabatteur sur les parkings de Musaga, tantôt milicien, tantôt dans les véhicules de police et bien encadré, "Aimé Arakaza" faisait la pluie et le bon temps jusqu'au 25 mai 2017. Mais où est-il passé depuis? Sa famille s'interroge et ne trouve aucune réponse. Aucune autorité ne veut répondre à la question. Ses proches vivent dans la peur, sa femme se cache et vit sous des menaces de mort. Leurs amis Imbonerakure se sont volatilisés. Ancien militaire de l’armée burundaise (exFAB), démobilisé à la naissance de la FDN, Aimé-Aloys Manirakiza était entré dans la milice Imbonerakure depuis 2011. Il disparaît après 6 ans de graves et funestes ser

Burundi - Tanzanie Et s'il y avait un "non-dit" ?

Tout était fin prêt à # Mutambu . Pierre Nkurunziza devait ouvrir hier, jeudi 20 juillet 2017, le site d'extraction des minerais "terres rares" de Rainbow Mining Burundi (RMB). La sécurité était déployée depuis trois jours. L'événement était annoncé et les invitations déjà envoyées. Mais changement de dernière minute: les patrons de RMB ne sont pas encore arrivés et Nkurunziza doit se rendre dare dare à Ngara le même 20 juillet. Jeudi après-midi les dirigeants de Rainbow atterrissent sur Bujumbura. Nkurunziza sera enfin à Mutambu ce vendredi 21 juillet pour lancer officiellement l'exploitation. Une certaine nervosité est perceptible, Nkurunziza est méfiant du coin, des chiens sont amenés pour inspecter chaque endroit où il va poser les pieds. Mais on retiendra qu'il a dû se rendre à Ngara avant l'ouverture du site. Simple hasard de calendrier ? En février dernier, David Gakunzi avait dénoncé des connexions burundaises, tanzaniennes et su

Gestion familiale de l'ambassade du Burundi aux Pays-Bas

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# Burundi L'Ambassadrice Vestine Nahimana a déjà defrayé la chronique par le niveau deshonorant de ses correspondances et de ses déclarations, un niveau parfois digne d'un écolier du primaire. Cela est peut-être tolérable, elle ne fait plus exception quand on écoute les déclarations de certains ministres ou d'un vice-président de la république. La médiocrité ne gêne pas Nkurunziza. Mais les dernières accusations soulevées par des membres de la diaspora burundaise aux Pays-Bas, particulièrement par Monsieur Adrien Rugambarara, méritent une attention particulière. Est-ce vrai que l'Ambassade du Burundi à La haye est gérée comme une propriété familiale de l'Ambassadrice, souvent en violation des lois du pays hôte? Les accusations publiées hier par Adrien Rugambarara sont graves. L'Ambassadrice Vestine Nahimana "engage et vire des employés comme elle veut". Ainsi elle aurait récemment viré un homme régulièrement employé à la résidenc

Burundi: Disparition forcée de Pacifique Birikumana, chauffeur de l'Eglise Catholique à Ngozi

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# Burundi # Ndondeza Pacifique Birukumana, un jeune homme de 32 ans, chauffeur de l’Economat Général du Diocèse Catholique de Ngozi, a disparu depuis trois mois. Des pistes sérieuses pouvant mener aux auteurs de sa disparition existent mais n’ont jamais été explorées par les différents organes de l’Etat, y compris la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme, CNIDH. L’Eglise Catholique qui l’employait s’est étrangement tue, probablement en raison des relations difficiles qu’elle a avec le pouvoir de Pierre Nkurunziza. Le patron du SNR (services secrets) à Ngozi, Venant Miburo semble avoir joué un rôle de premier plan dans cette disparition forcée (son bureau était déjà cité dans plusieurs autres crimes graves), mais il reste jusqu'ici intouchable. Le samedi 08 avril 2017, Pacifique Birukumana a reçu une mission précise de ses supérieurs : aller-retour à Gitega au volant du bus de type Coaster du Diocèse Ngozi pour transporter des militaires du Ca