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Affichage des articles du mai, 2009

28 Mai 2008 : Le Maire de la Ville de BUJUMBURA, Maître Evrard GISWASWA, annule in extremis l’autorisation qu’il a accordée la veille pour une marche

Histoire incroyable entre le Maire de la Ville de Bujumbura, Maître Evrard GISWASWA, et les organisations de la société civile. Elles ont en effet appris dans la soirée de jeudi 28 Mai 2009 que le Maire venait d’annuler l’autorisation d’une marche manifestation pacifique qu’il leur avait accordée la veille et quelques secondes seulement après un échange consensuel de deux heures sur les aspects pratiques de la marche. Retour sur le film de cette histoire aux multiples retournements : 11 Mai 2009 : Le Ministre de l’Intérieur, Monsieur Edouard NDUWIMANA reçoit en audience six représentants des organisations de la société civile : Pacifique NININAHAZWE (Délégué Général de FORSC), Pierre Claver MBONIMPA (Président de l’APRODH), David NAHIMANA (Président de la Ligue ITEKA), Gabriel RUFYIRI (Président de l’OLUCOME), Onesphore NDUWAYO (Président de l’OAG) et Mohamed NIBARUTA (Chargé de la Communication au sein de la COSOME). Entre autres questions, les échanges portent sur le projet de m

Carrière politique de Radjabu : Une rétrospective

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Source : Burundi Tribune, 27/5/2009 Né dans la province de Muyinga vers les années 1960 d’un homme d’affaires burundais et et d’une mère tanzanienne, l’enfance de cet ancien technicien agricole est peu connu. Son père a été tué en 1972 lors de la purification ethnique qui a tué de nombreux civils hutus innocents. Dans les années 1990, Radjabu Hussein a rejoint le PALIPEHUTU et a l’aida à s’organiser dans les provinces de Bubanza et de Cibitoke. Après la naissance du multipartisme au Burundi, Radjabu se lie d’amitié avec Ndadaye et jouât un rôle dans la conversion des branches locales du PALIPEHUTU en Frodebu. Après l’assassinat de Ndadaye, il rejoignit le CNDD de Léonard Nyangoma qui le nommât commissaire chargé de la mobilisation et de propagande. C’est de cette position que plus tard il orchestrât un coup de force contre Léonard Nyangoma et le remplaçât par Jean Bosco Ndayikengurukiye tout en restant le véritable patron puisqu’il contrôlait les finances et l’arsenal de ce mouvem

UNE BAVURE DE PLUS DE LA POLICE A KAYOGORO

Par Gratien Rukindikiza Burundi news, le 23/05/2009 Les mauvaises nouvelles deviennent de plus en plus nombreuses. Elles sont des émanations des actes soit de la police, soit des agents de la Documentation Nationale. Ces deux corps s'illustrent dans ces jours dans actes atroces même s'ils sont très couverts par l'hiérarchie. En commune Kayogoro, en province Makamba, des jeunes élèves scout faisaient leurs rites d'initiation comme d'habitude chez les scouts du mouvement catholique le 21 mai 2009 à 7 heures du matin. Les autorités étaient averties et les évènements devaient se dérouler normalement. La commune est paisible car il n' y a plus de mouvement de rébellion au Burundi. Les rites se déroulaient tout près du bataillon militaire de Kayogoro. Averti, ce bataillon militaire n'a rien fait. Les militaires savent distinguer des élèves en activité parascolaire des assaillants. L'administrateur communal, plus zélé, a pris des policiers dans son véhicule pou

UPRONA : Le changement est-il possible ?

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Source: Iwacu-burundi.org, 06/5/2009 Le Congrès extraordinaire du parti prévu ce 29 mars n'a pas eu lieu. En cause des enjeux électoraux de 2010. Le report du congrès national extraordinaire du parti Uprona à une date inconnue suscite la polémique : « Les statuts du parti doivent être respectés avec rigueur: Ceux qui en ont peur n'ont pas confiance en eux-mêmes. En plus, tout Mudasigana a le droit d'élire et de se faire élire", explique Bonaventure Gasutwa, président de l'aile dite « Mukasi. » Ce congrès national extraordinaire viserait la réunification de l’UPRONA au niveau national ainsi que la mise sur pied de nouvelles instances. . La Mairie brouille les cartes… Kumugumya, le siège de l'UPRONA 1 8 janvier courant se tiennent des élections des secrétaires du parti en Mairie. Les candidatures sont multiples et le vote est secret conformément aux statuts. A l'issue du scrutin, une surprise générale: Poppon Mudugu gagne les élections. Ce "Mut

Conférence de presse du FRODEBU: Mot liminaire

Source: frodebu.be MOT LIMINAIRE D’UNE CONFERENCE DE PRESSE ORGANISEE PAR L’HONORABLE LEONCE NGENDAKUMANA, PRESIDENT DU PARTI SAHWANYA-FRODEBU, BUJUMBURA, LE 05 MAI 2009. Thème : Contribution du Parti Sahwanya-FRODEBU pour la préparation et l’organisation des élections apaisées, libres, transparentes et démocratiques de 2010. De 1966 à 1993, le Burundi est gouverné par des régimes militaires dictatoriaux avec comme mode de Gouvernement l’intimidation l’exclusion et le clientélisme ethinico-régional. En 1992, le Peuple burundais adopte courageusement, par référendum, une constitution qui consacre la démocratie multipartite au Burundi. En octobre 1993, les ennemis de la démocratie tente de remettre en cause cet idéal mais le Peuple refuse et résiste. En Août 2000, le Peuple burundais a, par le biais de l’Assemblée Nationale, adopté l’Accord d’Arusha comme loi suprême de la République du Burundi. Cet Accord consacre : - l’éradication des causes réelles de la violence au Burundi que sont l

MEMORANDUM DU PARTI « URUNANI RW’IMVUGAKURI-ADR » SUR LA SITUATION SOCIO POLITIQUE, ECONOMIQUE ET SECURITAIRE QUI PREVAUT DANS LE PAYS

MEMORANDUM DU PARTI « URUNANI RW’IMVUGAKURI-ADR » SUR LA SITUATION SOCIO POLITIQUE, ECONOMIQUE ET SECURITAIRE QUI PREVAUT DANS LE PAYS Au regard de la situation alarmante qui prévaut dans le pays, le Parti « URUNANI RW’IMVUGAKURI-ADR » a décidé de rendre publique sa position sur les questions essentielles du moment. Quiconque observe la scène politique burundaise remarque que le parti ADR ne monte pas tous les matins sur le toit pour attaquer le Gouvernement, pour dénoncer tout ce que ce dernier entreprend, pas plus qu’il ne pousse l’opinion à la vindicte populaire des dirigeants qui se sont transformés en bourreaux du peuple dont ils ont pourtant la charge. Ce ne sont pourtant pas les griefs qui manquent à charge du pouvoir de Bujumbura. Loin de là. L’attitude de l’ADR est dictée par le souci de ne pas mettre de l’huile sur le feu dans ce pays qui se consume, de ne pas répondre à l’irresponsabilité des dirigeants par celle de l’opposition. Il est conscient qu’il y a une autre

LA LECTURE HONTEUSE DES EVENEMENTS DE 1972

Par Gratien RUKINDIKIZA Source : Burundi News La globalisation est devenue une des grandes maladies de la conscience de plusieurs Burundais. Les morts des Burundais ne comptent que quand ils sont exploitables politiquement. La souffrance des uns vaut plus que celle des autres chez certains Burundais. La souffrance est une et indivisible. Elle atteint l’humain qu’il soit noir, blanc, du Nord ou du Sud, hutu ou tutsi. En 1972, la barbarie a ravagé le Burundi. Les filles et fils de la nation ont été tués en raison de leurs ethnies sans qu’ils sachent la réalité du drame. Des familles de tutsi ont été massacrées dans la province de Bururi par une milice de quelques milliers de hutu entraînés en Tanzanie. Des milliers voire plus, de hutu, surtout intellectuels, mais aussi des paysans en certains endroits, ont été arrêtés et tués par l’armée et des milices constituées de jeunes tutsi. L’objet de cet article n’est pas de dire si il y a eu génocide de telle ou telle autre ethnie. Le gr