#Justice4Burundi: un appel à la CPI.
#Justice4Burundi Justice pour le #Burundi Un appel citoyen pour l'ouverture de l'enquête de la #CPI.
Le 27 octobre 2017, le retrait du Burundi de la Cour Pénale Internationale deviendra effectif. Du 17 juillet au 27 octobre, nous avons compté 100 jours qui restaient à la #CPI pour l'ouverture de l'enquête sur les crimes ignobles en cours au Burundi et en toute impunité depuis le 26 avril 2015: enlèvements, torture, disparitions forcées, exécutions extrajudiciaires, viols des femmes, enterrement des victimes dans des fosses communes, etc. Les victimes se comptent en termes de milliers, certains sur base de leurs convictions politiques, d'autres pour leur origine ethnique.
Dix organisations burundaises Acat-Burundi, Aprodh, Coalition
Burundaise pour la CPI, Cosome, Focode, Forsc, Ligue Iteka, MFFPS, RCP et
SOSTorture-Burundi ont lancé la "Campagne des 100 jours" pour
interpeller la CPI sur l'urgence de l'ouverture des enquêtes sur le
Burundi. Chaque mercredi, des témoignages des victimes et des messages
de la société civile passeront sur différents médias pour rappeler la
gravité de la situation. Plusieurs activités de plaidoyer et de
mobilisation sont prévues au cours des 100 jours. Le hashtag
#Justice4Burundi est lancé pour cette campagne.
Vendredi dernier, le pouvoir de Nkurunziza a exprimé sa panique, via un communiqué de la CNIDH, face à la perspective de l'ouverture de l'enquête de la CPI. Pour la CNIDH, la CPI doit éviter l'enquête pour donner la chance aux négociations de paix. Juste après cette déclaration, une délégation de Nkurunziza conduite par Édouard Ndwimana a pris l'avion pour #Helsinki en Finlande pour rencontrer une délégation du CNARED en vue de s'entendre sur le processus de négociation. Probablement qu'au retour d'Helsinki Édouard Nduwimana demandera la même chose : " voilà désormais nous voulons négocier, arrêtez l'enquête de la CPI". Le temps d'attendre que le 27 octobre 2017 passe, et le tour sera joué. Entretemps, les crimes du régime Nkurunziza se poursuivent et les victimes continuent à crier Justice.
En défendant les bourreaux dont elle était déjà complaisante, la CNIDH a perdu tout ce qui pouvait lui rester comme crédibilité. Des crimes contre l'humanité sont en cours au Burundi, la CPI doit agir. C'est notre cri. Soyons nombreux à le dire en utilisant le hashtag #Justice4Burundi (Justice pour le Burundi) sur nos comptes Twitter.
Vendredi dernier, le pouvoir de Nkurunziza a exprimé sa panique, via un communiqué de la CNIDH, face à la perspective de l'ouverture de l'enquête de la CPI. Pour la CNIDH, la CPI doit éviter l'enquête pour donner la chance aux négociations de paix. Juste après cette déclaration, une délégation de Nkurunziza conduite par Édouard Ndwimana a pris l'avion pour #Helsinki en Finlande pour rencontrer une délégation du CNARED en vue de s'entendre sur le processus de négociation. Probablement qu'au retour d'Helsinki Édouard Nduwimana demandera la même chose : " voilà désormais nous voulons négocier, arrêtez l'enquête de la CPI". Le temps d'attendre que le 27 octobre 2017 passe, et le tour sera joué. Entretemps, les crimes du régime Nkurunziza se poursuivent et les victimes continuent à crier Justice.
En défendant les bourreaux dont elle était déjà complaisante, la CNIDH a perdu tout ce qui pouvait lui rester comme crédibilité. Des crimes contre l'humanité sont en cours au Burundi, la CPI doit agir. C'est notre cri. Soyons nombreux à le dire en utilisant le hashtag #Justice4Burundi (Justice pour le Burundi) sur nos comptes Twitter.
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