BURUNDI 2062, L’UNIVERSITÉ Y PENSE DÉJÀ: TA PART DE RESPONSABILITÉ




   Par Eloi Niyongabo
Le Groupe Biblique Universitaire (GBU) de l’Université du Lac Tanganyika a organisé deux conférences avec objet principal : lancer le débat sur la construction du Burundi dans les cinquante années prochaines. Les conférenciers ont insisté sur le rôle et les compétences de chaque burundais vers un Burundi nouveau.
Conference ULT Les étudiants suivent attentivement l’exposé de Pacifique Nininahazwe, activiste de la société civile.
« Burundi 2062, J’ai une grande responsabilité», tel a été le thème de deux conférences organisées récemment par le GBU de l’Université du Lac Tanganyika. Thème un peu surprenant pour une organisation « religieuse » comme l’a bien souligné un des conférenciers.
Le premier  conférencier, Monsieur Pacifique Nininahazwe, délégué général du FORSC,  a fait  une analyse critique sur les ratés et les réalisations du premier cinquantenaire. « Nous n’avons pas encore réalisé le rêve de Rwagasore, à savoir : un Burundi paisible et prospère », a-t-il précisé.
Selon lui, pour réussir le nouveau cinquantenaire, le Burundi doit relever les défis d’intégration régionale, de démocratie, de bonne gouvernance et de préservation d’identité nationale.
A la question de savoir si les jeunes peuvent apporter leur contribution à l’édification de la nation burundaise, l’activiste de la société civile répond en citant les noms de Prince Louis Rwagasore, de Martin Luther King, de Mandela ou de Ndadaye qui, malgré leurs jeunes âges, ont su, grâce à l’engagement politique, influer sur leurs communautés. Pour exemples, «Prince Louis Rwagasore créa l’Uprona, à l’âge de 26 ans, remporta les élections et continua à lutter en faveur de la réelle indépendance de notre patrie. Le Président Melchior Ndadaye se lança en politique à l’âge de 20 ans et accéda au pouvoir par les urnes 17 ans plus tard. Pasteur Martin Luther KING commença sa lutte contre la ségrégation raciale des noirs, aux USA, à 26 ans », ajoute Pacifique Nininahazwe pour illustrer ses propos et encourager la jeunesse burundaise à s’engager politiquement.
 Leader visionnaire pour la transformation communautaire
Le deuxième conférencier,  Monsieur FOHLE LYGUNDA (doyen de la faculté de missiologie à l’Université Internationale du Leadership), s’est focalisé sur le profil de leader politique que nous devrions incarner pour affronter les prochains défis du deuxième cinquantenaire de notre indépendance.  « Si nous voulons réussir le nouveau cinquantenaire, nous devrons être des leaders-visionnaires», estime-t-il. Un leader visionnaire, dit le conférencier, sait anticiper sur  l’avenir de sa communauté, allie vision et stratégie pour sa transformation.
Le troisième conférencier, Monsieur André Butoyi a, dans son exposé, abondé  dans le même sens que les deux précédents. « La jeunesse, a-t-il souligné, doit devenir responsable et s’engager dans la construction d’un Burundi nouveau ».

Du débat qui a suivi ces trois conférences, il est possible de retenir la grande observation suivante : la jeunesse burundaise prend davantage conscience de sa grande responsabilité dans la construction d’un Burundi nouveau d’ici 2062.
                                                                                                  

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